Germaine Koh Artiste
Vancouver, Colombie-Britannique
Vidéo par Kyle Armstrong (Dropper Productions) 

Germaine Koh est une artiste et organisatrice qui utilise un grand éventail de techniques. Elle adapte des objets, des actions et des espaces familiers pour créer des situations qui examinent le sens des expériences communes et les liens entre les gens, la technologie et les systèmes naturels. Parmi ses projets perpétuels, on compte Home Made Home, une initiative qui bâtit et prône des formes de logements alternatifs, et League, un projet participatif où l’on utilise le jeu comme forme de pratique créative. Dans les dernières années, elle a été la première artiste en résidence du Service d’ingénierie de la Ville de Vancouver. Elle a aussi été accueillie comme artiste en résidence dans le cadre du programme Koerner de l’Université de la Colombie-Britannique et, pour l’année universitaire 2023-2024, sera boursière Shadbolt à l’Université Simon-Fraser. Germaine Koh a reçu le prix VIVA de la Fondation Shadbolt, et été finaliste du prix Sobey pour les arts. Après des années à vivre à divers endroits, l’artiste s’est installée dans l’Ouest canadien, sur les territoires traditionnels des Salish de la Côte. 

Site web de Germaine Koh (en anglais seulement)

« Au cours des 30 dernières années, Germaine Koh a modifié le cadre de l’art contemporain canadien, élargissant notre conscience de ce que l’art peut être, et rendant perceptibles les systèmes invisibles qui nous relient dans notre expérience quotidienne. […] Son art témoigne d’un intérêt durable pour les systèmes et les interactions humaines, ainsi que pour les matières et les technologies qui les lient aux environnements naturels et bâtis. » 

Candidature proposée par Sarah Cook, commissaire indépendante (Université de Glasgow), Joni Low, commissaire indépendante et critique (Université Simon-Fraser) et Laura U. Marks (Université Simon-Fraser) 

« Germaine Koh a modifié le cadre de l’art contemporain canadien, élargissant notre conscience de ce que l’art peut être. »

Œuvres sélectionnées

Des milliers de billes sont dispersées sur le plancher foncé et lustré d’une salle vide, devant des fenêtres pleine hauteur donnant sur un stationnement.
Deux jeunes portant des gants et des casques de boxe se livrent à un combat sur un espace bétonné, près d’une rampe d’accès à un stationnement sous-terrain.
Un téléphone noir, qui date des années 1970 et qui est déposé sur une surface blanche, est muni d’un écran vert à DEL indiquant les mots « Pick up handset ».
Des tubes de tissu noir sont suspendus entre des poteaux équidistants alignés dans une galerie, devant un casier noir monté au mur.
Dans une galerie aux murs et au plafond blancs, l’espace est rempli par des pousses de plantes sauvages, dans une évocation de terrain vacant.
Devant des passants, trois hommes portant des gilets réfléchissants peinent à déplacer un gros rocher déposé par terre, dans une rue.
Environ 15 personnes portant une tenue décontractée se tiennent, en groupe, dans une salle. Plusieurs ont les bras ouverts à l’horizontale.
Six personnes portant des vêtements sportifs jouent sur un terrain de sport. Certaines tiennent une balle de tennis dans leurs mains, derrière leur dos.
Pile de billes de bois droites, d’un diamètre d’environ 25 cm, déposée sur le plancher d’une galerie en une pyramide nette.
Une femme debout à l’intérieur d’une structure de métal rappelant une cabine téléphonique interagit avec des gens qui sont à l’extérieur à travers une ouverture.
Petite maison construite sur une remorque.

Découvrez les gagnantes et gagnants de 2023

Les candidatures sont acceptées jusqu'au 1er juin. 

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